Le Projet
Dans le cadre de son Programme de réhabilitation de l'équitation traditionnelle tunisienne, et en vue d'encourager la contribution du secteur public à cet effort (les institutions publiques pouvant éprouver des réticences à collaborer avec une structure syndicale), l'USIC a encouragé dès 2014 la création de l'association Al Adiyat dont l'unique mission est la sauvegarde et la valorisation du patrimoine équestre tunisien.
Le projet consiste à effectuer l’inventaire des techniques et des savoirs traditionnels en rapport avec l’équitation traditionnelle à partir d’un travail de terrain dans trois régions réputées par cet art ancestral. Il a permi, par la même occasion, de former des jeunes sans emploi à la fois aux techniques de collecte des éléments culturels relatifs aux savoir-faire traditionnels selon les normes de l’UNESCO et, aussi, aux techniques de montée et de maîtrise du cheval selon la tradition.
Dans le cadre de ce projet, quatre experts formateurs ont encadré dix-huit jeunes stagiaires, six dans chaque région, de préférence de niveau académique supérieur et sans emploi, parmi les jeunes ayant déjà essayé d’intégrer le domaine de l’équitation traditionnelle.
Pendant le mois 1, il a été procédé à la sélection des 4 experts formateurs, des 3 coordinateurs-facilitateurs régionaux (appartenant à des associations locales) et des 18 stagiaires dont 3 seront chefs d’équipes.
Le mois 1 prévoyait un cycle de formation théorique préliminaire de 3 jours qui a permis aux jeunes sélectionnés de comprendre et l’esprit et les mécanismes de la collecte d’informations en vue de remplir les fiches d’inventaire normalisées obéissant aux normes de l’UNESCO selon la Convention de 2003 et dans le respect de celle-ci.
À partir du mois 2, le travail de collecte et de formation a démarré dans les régions.
Pour chaque élément identifié, le travail d’inventaire a été consigné sur une fiche d’inventaire normalisée fournie par un expert PCI. L’inventaire des différents éléments de patrimoine identifiés a été mené avec le consentement préalable, libre et éclairé des communautés et en collaboration avec ces dernières. C’est pourquoi tous détenteurs de savoirs et savoir-faire traditionnels questionnés ont fournit préalablement un document attestant de leur volonté dans ce sens. Chaque fiche d’inventaire a été accompagnée de l’ensemble de l’iconographie nécessaire : documentation, enregistrements sonores, photos, vidéos, etc. Cette iconographie a été intégralement numérisée ou produite directement dans un format numérique exploitable pour l’inclusion dans une base de données consultable sur Internet. De plus, l’ensemble des informations recueillies (tous formats confondus) ont été datées de manière précise et renseignées quant à leur provenance géographique de manière à permettre la géolocalisation de l’ensemble des informations collectées sur Internet. Les fiches d’inventaire ont servi de point de départ à l’élaboration de listes d’éléments lesquels ont été consignées dans un registre. Ce registre a été ensuite édité en tant que brochure au format pdf. Tout le travail d’inventaire a été donc être intégralement consigné sur support numérique incluant toute la matière élaborée et recueillie : textes, images, vidéo, etc.
Toutes les semaines, la matière collectée a ét consignée dans une base de données numérique créée à cet effet. Ceci a permi, outre l’élaboration progressive de l’inventaire, d’effectuer un travail de suivi, d’évaluation et d’ajustement des régions les unes par rapport aux autres (voir le lien ci-dessous) :
https://www.cheval-tunisie.com/fr/projet-lequitation-traditionnelle/
Une réunion d’évaluation collective a été organisée tous les deux mois.
Le mois 12 ont été réservés à la finalisation de l’inventaire et une prestation de restitution des stagiaires.